




Le Cabinet juridique du Centre d’Accompagnement (GJSA - 1980) de l’Organisation de la Femme Angolaise (OMA) est un organisme spécialisé dans les médiations de conflits domestiques et qui naît de la fusion entre le Cabinet conseil dirigé aussi par l’OMA et le Comité des Droits humains de Cazenga dirigé par l’Organisation d’Appui au Développement communautaire (OADEC), dans le cadre d’un projet financé par la Division des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Ces organismes sont issus de structures plus ou moins simples des quartiers ou des municipalités et abordent un large éventail d’inquiétudes allant de la recherche d’une réponse aux problèmes immédiats des quartiers (problèmes locaux, comme, par exemple, l’assainissement de base) d’où ils proviennent, jusqu’à, par exemple, la lutte contre le VIH/SIDA, ou l’organisation foncière et les questions électorales qui identifient les expériences agissant pour la mobilisation sociale et qui font qu’un nombre accru de citoyens et de citoyennes s’implique dans les questions publiques, assumant leur responsabilité partagée dans le développement collectif. Dans ce cas concret, le système officiel de justice semble toujours réservé à une petite minorité de citoyens et citoyennes angolais de sorte que la plupart de la population des municipalités de Luanda finit par faire appel à des organisations extra judiciaires, qui sont la seule alternative connue qui fonctionne correctement et qui soit abordable pour résoudre les conflits devant être réglés.
Nombre de ces structures, comme il a été constaté par la GJSA, sont nées dans le but de résoudre une problématique spécifique et, très rapidement, elles assument un rôle réel beaucoup plus large dans la défense des droits de l’homme sur le plan général puisqu’elles agissent comme un interlocuteur avec l’administration municipale et ont été responsables du rapprochement entre les acteurs formels et la communauté où ils se trouvent.
Résultats, obstacles et bénéficiaires :