01/03/2016

La transition écologique dans un monde majoritairement urbain doit se baser sur la justice sociale et spatiale. Compte-rendu du débat Transition Écologique et Droit à la Ville (Montreuil, 5 Décembre 2015) est déjà disponible

 

Dans le cadre du Sommet des Peuples pour le Climat de Montreuil lors de la COP21, Habitat International Coalition et la Commission Inclusion Sociale, Démocratie Participative et Droits Humains de CGLU, tous deux membres de la Plateforme Globale pour le Droit à la Ville ont organisé un débat sur la Transition Ecologique et Droit à la Ville en présence de représentants des mouvements sociaux et de maires et élus locaux.

Ce débat répondait à plusieurs objectifs: mettre en lumière l’insoutenabilité du modèle de développement de la ville compétitive et poser le droit à la ville comme un élément fondamental de la transition écologique; renforcer les articulations entre les mouvements urbains et écologistes, mais aussi entre les gouvernements locaux et mouvements sociaux.

Selon l’ONU, en 2050, 70% de la population mondiale habitera en ville. Alors que la plupart des émissions de gaz à effet de serre provient des villes et que le changement climatique affecte en premier lieu les plus précaires, le modèle d’urbanisation prédominant est-il viable pour notre planète ? Quelle transition écologique dans les villes pour assurer le bien-vivre et les droits environnementaux pour toutes et tous ? Comment penser le développement urbain dans son articulation avec le rural ? Quelles nouvelles citoyennetés écologiques urbaines, connectées avec les alentours ruraux et périurbains ? Comment promouvoir l’écologie populaire pour tous ? Quelles politiques pour la résilience au niveau local ?

Ce débat, organisé en deux tables rondes complémentaires, a amené une dizaine d’intervenant-e-s à discuter des défis et des alternatives du point de vue du droit à la ville. Il a réuni Gustave Massiah, AITEC et membre du Conseil International du Forum Social Mondial, qui a animé le débat; Amaranta Herrero, sociologue environnementale ; Augusto Barrera, ancien Maire de Quito et chercheur FLACSO; Bachir Kanouté, coordinateur ENDA-ECOPOP; Gustavo Petro, à l’époque Maire de Bogotá ; Dimitri Rossopoulos, co-fundateur du Centre d'Écologie Urbaine de Montréal; Lorena Zarate, Présidente de la Coalition Internationale pour l'Habitat (HIC) ; Jordi Borja, Président de l'Observatorio DESC de Barcelone (Observatoire des Droits Économiques, Sociaux et Culturels) ; Jean-Baptiste Eyraud, DAL; Eva Herrero, Chartgée de l'Écologie urbaine à la Mairie de Barcelone. et Sylvie Ducatteau, élue de Plaine Commune.

 

Pour lire le compte-rendu complet, cliquez sur ce lien.