06/03/2014

L’administration de quartiers dans une perspective d’inclusion sociale : le cas de Saint-Denis

L’administration directe, née en 1985, offre un espace libre et ouvert de rencontre entre la municipalité et ses résidents.

Constituée de 14 quartiers de la ville de Saint-Denis de la région française d’Île-de-France, l’administration directe est gérée par un élu municipal et par un conseiller de quartier. Le conseiller de quartier organise des réunions plénières régulières et des séances de consultation sur de nombreux projets municipaux dans les domaines de l’urbanisme, le logement et les services sociaux.

L’administration directe représente un niveau de coordination entre les acteurs du quartier, met en place les politiques publiques et ouvre un espace favorisant les projets expérimentaux et participatifs. Les conseillers de quartier mobilisent divers partenariats qui impliquent différents échelons de l’administration et des associations.

Objectifs du programme

  • améliorer les connaissances liées aux quartiers et aux préoccupations de leurs habitants, et diffuser l’information sur les actions et les projets municipaux ;
  • donner la possibilité à toutes les opinions d’être entendues et évaluer l’évolution de la demande sociale au cours de la préparation de la politique publique ;
  • améliorer l’efficacité de l’action publique en favorisant l’action transversale et de proximité.

Les principaux bénéficiaires sont : les habitants du quartier, les personnes au chômage, les familles monoparentales et les immigrés. 

Les processus participatifs mis en place sont  réunions plénières, ateliers et projets portés par la communauté. Le processus a été institutionnalisé par le biais de la politique administrative municipale.

Les principaux résultats sont les suivants : création d’une interface participative entre les habitants du quartier et l’administration municipale ; implication des habitants dans l’urbanisme et la politique sociale ; promotion de l’inclusion de personnes marginalisées : chômeurs, jeunes, femmes, familles monoparentales et immigrés dans les processus participatifs.

Les principaux obstacles ont été les suivants : atteindre les personnes marginalisées et non seulement les résidents de longue durée issus de la classe moyenne ; et maintenir la pratique ouverte en évitant la formation d’une dichotomie entre les résidents participants et les autres.

 

Pour plus d'information, consulter l'étude complète : Observatoire Villes Inclusives

Pour consulter d’autres études de cas : http://www.uclg-cisdp.org/fr/observatoire